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kukaracha
20 octobre 2010

En attendant le retour de la machine à coudre...

... des bribes de ce mémoire rendu en juin dernier intitulé "Effigie Macabre" qui permet de mieux comprendre ma pratique. Mais surtout des extraits de livres cités dans celui-ci.

«En juin 1928 s’ouvraient les premiers "Photomaton" de la capitale, aux Galeries Lafayette, au Sam’s, au Petit Journal, à Luna Park et au Jardin d’Acclimatation. Le principe du "photomaton" résulte de la mécanisation du processus de développement et de tirage immédiat sur papier, d’un photoportrait de petit format. A l’origine, le photomaton nécessite l’intervention d’un opérateur. C’est l’un d’eux, installé place Blanche, qui nous a conservé ces portraits-minutes de Michel Simon, Dranem, Foujita. Il y a peu de différence alors avec le portrait d’identité obtenu en studio selon un code de présentation (de trois quarts, tête légèrement baissée) invariable. Puis, la "photographie automatique" est pratiquée dans la solitude d’une cabine au rideau fermé; le mécanisme, d’abord visible puis totalement mystérieux, se chargeant de la production de l’image anxieusement attendue en trois minutes fatidiques. Le photomaton, marque commerciale devenue désignation générique par vox populi au même titre que le frigidaire, [...]

COLLECTIF, Identités. De Disdéri au Photomaton, Paris, Cnp, coll. "Photo Copie", 1985, p°117

 

photomaton

MICHEL Willy & SIMON Michel, de gauche à droite: dans les années trente, le 12 décembre 1938, le 24 avril 1944 et le 4 décembre suivant.

CURTET J.-C., "Aux origines du Photomaton - Willy Michel", disponible sur : < http://www.flickr.com/photos/18643384@N08/sets/72157605138089389/>

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